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City Mania : un City Builder destiné au court terme
Les jeux vidéo ont la cote sur smartphone et ce depuis la sortie du premier iPhone en 2007, utilisé principalement dans les transports en commun, le temps entre deux arrêts peut être relativement restreint et Gameloft – l’éditeur du jeu dont je vais vous parler – le sait et compte bien remédier au problème.
Gameloft est une société de développement et d’édition de jeux vidéo principalement dédiée aux smartphones, fondée en 1999 puis rachetée par Vivendi le 20 juin 2016.1
Créé en 1853 mais c’est en 2006 qu’il est devenu ce qu’on l’on connaît de lui aujourd’hui, Vivendi est un des principaux fournisseurs de contenus dans le monde.2
Au fil des années, ce loisir s’est développé et a donné naissance à des applications de plus en plus complexes ce qui a amélioré le degré d’amusement au détriment de devoir jouer toujours plus longtemps. Afin d’y palier, Gameloft conserva le meilleur des deux mondes en gardant la complexité tout en diminuant le temps nécessaire pour terminer une mission et l’intégra à Modern Combat 5, un de ces derniers jeux – ce qui entraîna d’un côté le retour négatif des joueurs intéressés par la trame narrative -.
Dès lors, il réitère avec City Mania, ce qui sera son avantage principal sur SimCity BuildIt.
Le test
But du jeu
Dans un City Builder, l’objectif est d’évoluer en tant que maire d’une ville en construisant toujours plus d’habitations, diversifiant votre activité industrielle et en spécialisant les ressources que vous souhaitez importer/exporter.
Afin de corser les choses, la construction ne nécessite pas qu’un échange économique mais aussi matériels et logistiques, des usines, ateliers ou fermes seront nécessaires à la fabrication de matériaux tandis que des accès routiers seront utiles afin de limiter des embouteillages qui causeront des retards dans le transport de vos marchandises; Des casernes de pompier, stations de police et hôpitaux devront être envisagé à proximité de vos bâtiments afin d’éviter le pire. À l’inverse, vos usines générant une pollution aussi bien atmosphérique que sonore, devront rester à l’écart de tout habitation; Des lieux de détente sont envisageable afin d’améliorer la qualité de vie et la valeur du terrain – pratique pour voler de l’argent grâce aux impôts, comme dans la vraie vie 😜 -. Pour terminer, il y a aussi une gestion de l’électricité et de l’eau.
Là où se démarque City Mania dans sa façon d’être joué face à sa concurrence est le fait que :
- les objectifs quotidiens sont réalisables en maximum 20 minutes,
- il y a des personnages pour améliorer l’efficacité des bâtiments, personnages eux-aussi améliorables grâce à des missions.
Qualité visuelle
Surfant sur le style cartoon, la pâte graphique et les animations qui en déclinent sont magnifiquement réalisés, le seul bémol serait la présence de crénelage plutôt prononcé, ce qui est logique pour des questions de compatibilité envers les mobiles moins performants.
Afin de renforcer le sentiment de spontanéité, il est possible de se rapprocher fortement du terrain de jeu.
Modèle économique
Comme à son habitude, le nouveau jeu de Gameloft adopte un modèle de distribution gratuit, surcadensé de publicités, d’achats in-app ainsi que de revente d’informations à votre encontre mais comme le dit ce bon vieux dicton : si c’est gratuit, vous êtes le produit.
Profitant de ce fameux modèle de distribution gratuit, vous n’avez rien à payer pour télécharger et puis “jouer” au jeu – jouer que je mets entre guillemets car l’application a été ingénieusement équilibrée pour vous inciter à acheter des aides avec de l’argent réel -, si vous désirez éviter tout clic accidentel sur l’un des boutons Acheter
, je vous invite à vous connecter avec votre compte Google Play Games et de paramétrer Google Play afin d’interdire tout achat in-app.
Avec trois emplacements publicitaires vidéo et un normal, je pensais avoir atterrit sur YouTube, ayant plus à regarder que de jouer, des publicités en veux tu, en voilà.
Les points négatifs
Sorti récemment, il n’est pas exempt de bogues ou de points négatifs :
- crénelage particulièrement visible,
- obligation d’être connecté à Internet,
- aucune possibilité d’améliorer les routes,
- 10% de chance de réussite (mission) = 0% de chance en réalité,
- ralentissements – dans les performances – lorsqu’on ouvre un panneau d’information,
- au bout d’un moment, les matériaux demandés pour la construction seront forcément ceux que vous n’avez pas encore.
Conclusion
Le jeu a été conçu pour pouvoir être utilisé dans les transports en commun ce qui, malgré la présence proéminente de publicités, en fait un bon moyen de patienter entre deux arrêts, c’est vraiment dommage qu’une connexion est obligatoire là où les entreprises de télécommunication nous proposent encore des forfaits avec peu de data.
Liens de téléchargement :
Avez-vous testé le jeu ? Comment le trouvez-vous ?
Commentaires
2 réponses à “City Mania : un City Builder destiné au court terme”
Je m’en vais le teste de ce pas 😀
J’espère que tu passeras un agréable moment sur ce jeu 😉 Je t’aurai bien envoyé un cadeau de départ mais il n’est – actuellement – pas possible d’inviter des personnes en dehors des amis Facebook !
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